Cette histoire est un peu longue, je la connaissais dans une version un peu plus courte mais je trouve qu'elle est si bien racontée ainsi (sauf la fin que j'ai modifiée):
Une soucoupe volante atterrit dans la campagne. En sort un couple de martiens qui, après avoir inspecté les environs, se dirige avec prudence vers un monticule qui ne leur paraît pas naturel et qui s'avère être...une maison isolée.
Le couple secoue la porte, tire sur les volets, tant et si bien que les habitants viennent s'enquérir de se qui se passe. Très vite, les terriens s'aperçoivent que les visiteurs sont très amicaux et les invitent a passer la nuit chez eux, avant de reprendre leurs explorations.
A l'issue du dîner, servi en leur honneur, les martiens expriment le désir d'aller se reposer.
- Eh bien dit la maîtresse cela ne pose pas de problème: nous avons deux chambres, nous garderons la notre et vous occuperez la chambre d'amis.
- Excusez-nous, remarque le martien, mais c'est impossible; chez nous le mari ne partage la couche de sa femme que lorsque c'est nécessaire, dés lors...
- Qu'a cela ne tienne, reprend le terrien, nous sommes si différents qu'il n'y a aucun inconvénient a ce que vous passiez la nuit avec mon épouse et moi avec la votre... et ainsi fut fait.
Lorsque le martien, arrivé dans la chambre, se débarrasse de ses vêtements, madame ne peut s'empêcher de jeter un regard furtif et tout a coup, s'exclame : « Mon Dieu! Qu’il est petit!... » Et en effet, tout l'avenir du martien se situe dans un tout petit cylindre de deux centimètres de longueur et de la grosseur d'un crayon.
- Ne vous méprenez pas, madame, dit le martien, et, saisissant son oreille gauche, a la manière d'une minuterie, sûr de lui, il tourne consciencieusement : clic, clic, clic... et devant la dame, stupéfaite, à chaque cran, le petit cylindre s'allonge, jusqu'a atteindre une longueur tout a fait respectable.
- C’est déjà beaucoup mieux remarque la maîtresse de maison, mais...
- Oui, oui, intervient le martien, un instant... et de tripoter son oreille droite avec la même tranquille assurance... et le petit cylindre grossit, grossit...
Le lendemain matin, le martien et la terrienne, épanouis des ébats de la nuit, prennent le petit déjeuner. Leur attitude respire la joie de vivre, et la bonne humeur est au rendez-vous.
Soudain, le terrien apparaît sur l'escalier qui mène des chambres au living. Voyant ses cheveux hirsutes, ses yeux rouges et gonflés, sa femme s'exclame: « Que se passe-t-il chéri, tu n'as pas bien dormi ? »
- Comment veux-tu ? grogne le mari, complètement dépité, avec cette espèce de tordue d'extra-terrestre… , toute la nuit elle m'a tripoté les oreilles.
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