Deux réactions, mais pas de réponse à mes questions à la fin de ma contribution.
Je ne pense pas que ce soit une démarche politique, Retro-Loc, c'est du marketing (!) dans plein de domaines (mode, sport, alimentation et gastronomie p. ex. et les entreprises qui y sont liés). C'est des stratégies publicitaires, on se croit plus jeune, plus trendy (sic!), plus branché, croit pouvoir vendre plus. Souvent proposé aux propriétaires par des agences publicitaires, mais aussi de leur propre initiative, puisque les médias surfent (sic!) souvent sur la même vague pour les mêmes motifs: ils se croient modernes, jeunes, dans le vent, in (sic!). Et ils sont d'avis de vendre mieux leurs produits ainsi.
Puis suivent les dictionnaires qui se basent sur leurs statistiques.
Souvent c'est de la paresse des gens qui rencontrent tout le temps des partenaires anglophones ou tombent fréquemment sur des textes en anglais en exerçant leur travail. Avec le même développement après et les mêmes résultat.
Il faut que les langues changent, prennent des emprunts qu'il y ait des échanges lexicaux dans un monde de plus en plus globalisé. Mais ces échanges sont de moins en moins mutuels, l'anglais y domine tout. À une rapidité de plus en plus inquiétante.
Je ne m'y opposerais pas du tout, même pas à la vitesse (l'ère actuelle est rapide) si la traduction du nouveau mot était impossible, soit trop longue, soit sémantiquement pas tout à fait la même chose, pas assez précise.
Mais très (trop) souvent il n'y a pas de raison justifiable puisqu'il y a déjà des équivalents parfaitement identiques dans la propre langue.
Des exemples trouvés dans un travail scientifique sur les anglicismes dans la mode, l'auteure (polonaise) les avait trouvés sur www.aufeminin.com, www.elleadore.com et la version en ligne du magazine Elle (www.elle.fr):
fashionista (modeuse), fashion (mode), must-have (indispensable), look (allure), shopping (achats), dressing (garde- -robe), cheap (bon marché), label (marque), loose (ample), slim (étroit), come-back (retour), make-up (maquillage), zip (fermeture glissière ou éclair), beach wear (mode balnéaire), must have (dernier cri) etc., et ceci en excluant les exemples issus des publicités ou désignant des produits commerciaux (comme mascara waterproof ou shower gel). Ce sont des emprunts injustifiés, soit toute expression, toute acception ou tout mot pour lesquels la langue française possède déjà un équivalent.
Les emprunts à l’anglais ne subissent en fait aucun changement phonétique (au moins dans la graphie) et sont habituellement prononcés comme dans leur langue source – avec un résultat parfois douteux...
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Un tissu léger pour l’esprit girly. (il faut noter qu’en anglais le mot girly a un sens dépréciatif)
N’ayez pas peur de l’associer à un top un peu loose.
Kate Moss – effortless sur un total look.
Evitez les cuirs trop cheap.
… son look casual et trendy.
Erin Wasson est un des mannequins les plus trendy.
ce rose flashy... on craque !
Pas de prise de risques avec ce look black.
Elles vont avec tout : short, jupe, jean slim.
Un look gentiment boyish mais toujours très chic, on reconnaît bien là la british touch de Miss Miller.
Ce style un brin british.
Le look de working-girl hyper busy qui court au boulot avec des escarpins impraticables !
file:///C:/Users/PCALAIN/Downloads/Romanica_2011_9.pdf