| Comment | hifi : tu sais, après 20 ans en Allemagne, il serait futile de me lancer dans des analyses en matière de connerie comparative. Quoi qu'aient pu faire les supporters français, ça n'a aucun rapport avec mon incapacité à discerner des signes d'intelligence tangibles chez leurs homologues allemands, que je peux observer bien plus aisément.
Quelques anecdotes pour compléter les mésaventures de Tradu- : vendredi dernier, après la victoire de l'Allemagne, les fans semblaient trouver ça intelligent de se jeter subitement devant ma moto ou d'essayer de m'en faire tomber. J'ai vraiment eu de la chance de ne pas me prendre une hampe de drapeau dans la tête. Une autre fois, j'ai failli me faire lyncher par la foule furieuse, qui se sentait provoquée par mon manque flagrant d'enthousiame pour leur idée intelligente d'asperger le véhicule en question de bière. Une amie s'est retrouvée coincée dans un embouteillage derrière un mini bus rempli de fans intelligents, qui ont grimpé sur le toit et pissé sur les voitures alentour. Récemment (d'accord, soyons fair play, c'était un match inter-allemand), ils ont intelligemment saccagé des restaurants et des stations service dans et autour de Munich.
Pourtant, des masses alccolisées, on en a suffisament durant la fête de la bière ou le carnaval, mais ces phénomènes de dynamique de groupe, ce sentiment d'insécurité diffuse et d'agression latente, je ne les observe que quand il est question de foot. Je n'accepte pas l'argument qu'il s'agit là de cas extrêmes ou d'exceptions et que l'écrasante majorité est meilleure. La frontière est fluide, et en temps normal ce sont tous de bons cons inoffensifs qui ne feraient pas de mal à une mouche. |
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