[Feu est placé devant un subst. comportant un déterm. spécifique (art., poss., dém.)]
1. [Feu suit le déterm.]
Les feus rois de Suède et de Danemark (Ac.1878-1932).
Ma feue mère (Ac.1932) :
Le feu comte d'Orgel eût trouvé sans doute que son fils faisait trop de place, dans ses invitations, au mérite personnel et à la fortune. Radiguet, Bal,1923, p. 22.
− Au fig. Ancien. La première chose que firent les souverains après la prise de Paris, ce fut de s'entendre avec tous les feux bonapartistes (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres,1847, p. 57).
− [Le subst. est un nom de chose] Chacun sait que depuis 1830 le carnaval a pris à Paris un développement prodigieux qui le rend européen et bien autrement burlesque, bien autrement animé que
le feu carnaval de Venise (Balzac, Fausse maîtr.,1841, p. 50).
http://www.cnrtl.fr/definition/feu