Qu’il s’agisse de l’entrée initiale (initier qc = initiieren) ou de cette proposition complémentaire (initier qc. – etw. in die Wege leiten), il conviendrait d’ajouter :
anglicisme – emploi critiqué.
Car il s’agit clairement d’un anglicisme qui tend à se répandre, certes, mais dont l’emploi reste critiqué.
En français ‘normal’, on initie
quelqu’un (à qc), et
non quelque chose.
Grand Robert :
"
Cet emploi est critiqué ; malgré le rattachement sémantique à initiative, il procède de l’anglais to initiate « commencer » qui donne lieu à des emplois sans rapport avec le sémantisme du verbe français.
Larousse :
2. Initier qqch = le mettre en route, en prendre l'initiative. Calque de l'anglais to initiate.
Emploi critiqué.
Recommandation : Préférer, en fonction de la situation et du contexte : amorcer, commencer, entamer, entreprendre, ouvrir, mettre en route, mettre en train.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais...Wictionnaire :
>>
Anglicisme – usage incorrect
http://fr.wiktionary.org/wiki/initier>>>
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.as...http://www.parmotsetparvaux.fr/cpmf/cpmf18.htmlhttp://parler-francais.eklablog.com/initier-a...etc. etc.
Ne privons pas l’utilisateur lambda de cette information et ne prenons pas systématiquement pour argent comptant ce qu’on trouve dans les journaux. Gardons un peu de sens critique.
Edit:
« Initier » : à manier avec précaution
Il vaut mieux réserver ce verbe à son sens précis, qui est "apprendre les rudiments de quelque chose à quelqu'un". Eviter de l'employer dans le sens de "commencer", même si c'est "tendance" actuellement. C'est un anglicisme, sans doute arrivé via l'informatique, qui n'enrichit pas le vocabulaire ; on peut même dire, comme les Dupond(t), qu'il l'appauvrit.
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2004/12/17...