Dazu auch :
https://de.wikipedia.org/wiki/Mellah
Eine Mellah (arabisch ملاح, DMG mallāḥ) ist das traditionelle jüdische Viertel in marokkanischen Städten, vergleichbar mit einem europäischen Ghetto. Es liegt stets in der Nähe der arabischen Altstadt, der Medina.
... Etymologie
Die Etymologie der Ortsbezeichnung ist unklar, die dem Begriff zugrunde liegende Wurzel ist m-l-ḥ (wie in arabisch ملح, DMG milḥ ‚Salz‘). Eine Vermutung ist, dass an der Stelle der Mellah von Fès ursprünglich Salzsümpfe waren. Später wurde damit metonymisch ein Ort bezeichnet, wo gesalzene Produkte aufbewahrt werden; zudem kam die Volksetymologie als „versalzener, verfluchter Ort“ in Umlauf. Darüber hinaus war eine Legende in Umlauf, der zufolge die Juden das Recht hätten, die Köpfe der Hingerichteten zum Zweck der Konservierung und späteren öffentlichen Präsentation einzusalzen. ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mellah
Le mellah désigne au Maroc le quartier où habitaient les résidents juifs de la ville. De hautes murailles entouraient celui-ci afin de séparer populations musulmanes et juives.
Juifs du mellah de Tripoli (Libye), 1930
Le mellah de Fès, établi en 1438, est considéré comme le plus ancien quartier réservé aux Juifs du Maroc.
Étymologie
Le mot mellah signifie sel en hébreu et arabe (مِلَحْ), et désigne également un lieu où on conserve des produits avec le sel ; mais dans chaque ville du Maroc, il est utilisé pour désigner le quartier juif. Cela pourrait venir du fait qu'une corvée imposée aux Juifs du Maroc consistait à saler, pour les conserver, les têtes des criminels exécutés, avant qu'elles ne soient exposées aux portes des villes1.
Cette étymologie semble devoir être jugée comme populaire. L'origine est plus probablement le mot hébreu « מִילָה » (« mila », circoncision, alliance faite à Abraham) passée en arabe classique sous forme féminine « مِلَّة » (« millah », religion abrahamique), puis en arabe marocain avec raccourcissement des voyelles (« mella », principes moraux, religion). Le H terminal de ce mot est un Ta marbota qui n'est jamais prononcé en arabe marocain actuel. Le passage au H dévoisé (ح), faisant ressembler le mot à la famille de « ملحة » « (melHa », « sel » en arabe marocain) demeure peu documenté. En effet, les écrits historiques, français ou espagnols, s'y rapportant citent le mot en caractères latins, avec confusion de « ة » (finale féminine où H est non prononcé), « ه » (H voisé) et « ح » (H dévoisé). D'autres écrits en hébreu sont peu accessibles2. ...