clinica
n.f. [pl. -che] 1 branca della medicina che diagnostica, studia e cura le malattie attraverso l’osservazione diretta degli ammalati: clinica pediatrica
¶ Dal fr. clinique, che è dal lat. clinice(m), e questo dal gr. klinik ¢ (téchne) ‘(arte) medica’; cfr. clinico.
http://www.sapere.it/sapere/dizionari/diziona...CLINIQUE1, adj. et subst. fém.
II. Subst. fém.
A. MÉD. [P. oppos. à l'enseignement magistral plutôt pratique]
1. Enseignement médical pratiqué au chevet des malades. Ensemble des connaissances ainsi acquises. Chaire, professeur de clinique. Un manuel de pathologie et de clinique médicale (ZOLA, La Joie de vivre, 1884, p. 854).
Spéc. Épreuve pratique d'examen de malades que subissent les futurs médecins avant la présentation de leur thèse (d'apr. LAFON 1963).
Rem. Le mot est donné comme masc. et comme ell. d'examens cliniques par ROB. et Lar. Lang. fr.
2. P. méton.
a) Méthode de diagnostic par l'observation directe, et sans l'aide des moyens de laboratoire, du malade alité. Pratiquer la clinique (G. DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Les Maîtres, 1937, p. 269) :
6. Les théories les plus logiques sont condamnées dès que la clinique les dément, ...
P. BOURGET, Le Sens de la mort, 1915, p. 12.
Résultat de cette observation :
7. Déjà, la clinique présente, en face du « type Hölderlin », toujours à fleur de nerfs, des « ruines glacées, figées, presque inanimées, végétant impassibles comme des bestiaux dans un coin obscur de l'asile...
MOUNIER, Traité du caractère, 1946, p. 364.
P. métaph. Le roman peut être une clinique, ou une féerie, ou les deux à la fois (L. DAUDET, Quand vivait mon père, 1940, p. 31).
b) Local où est donné cet enseignement, où est pratiquée cette méthode. Clinique médicale, chirurgicale; chef de clinique.
En partic. Établissement ou section d'établissement hospitalier public ou privé, généralement spécialisé. Clinique conventionnée; clinique des enfants, infantile; clinique militaire, municipale (policlinique*); clinique de rééducation, pour maladies nerveuses.
Clinique ouverte. Service hospitalier dans lequel le malade est libre de faire appel au médecin de son choix; ,,partie d'un centre hospitalier général public, où un ou plusieurs chefs de service peuvent recevoir leur clientèle privée`` (LAFON 1963).
P. ext. Les cliniques pour chiens pauvres (FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, p. 28).
P. anal., plais. Les cliniques pour locomotives (FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939 p. 22).
B. P. ext.
1. PSYCHOL. Observation directe du malade par l'analyse approfondie de son comportement dans différentes situations. Clinique armée. Clinique associée à la méthode des tests (d'apr. Psychol. 1949).
2. SOCIOL. Observation de petits groupes de sujets et de situations individuelles (d'apr. FOULQ.-ST-JEAN 1962).
Rem. On rencontre ds la docum. le dér. clinicat, subst. masc. Fonction de chef de clinique.
Prononc. et Orth. : [klinik]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1626 subst. fém. « méthode médicale consistant à examiner le malade au lit » (O. DU MESNIL, Actions forenses, 355 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 458); 1696 adj. médecine clinique (D. LE CLERC, Hist. de la méd. ds Trév.); b) 1808 « enseignement médical donné par le professeur près du lit du malade » (BOISTE); 2. a) 1814 « établissement où est donné cet enseignement médical » (NYSTEN); b) 1890 « établissement où les malades reçoivent des soins » (E. et J. DE GONCOURT, Journal, p. 1205). Empr. au lat. impérial clinice « médecine exercée près du lit du malade », empr. au gr. (sous-entendu ) « id. ». Bbg. EYRAUD (D.). Vive la lang. Vie Lang. 1969, p. 201.
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/...;